Hollywood Bless America

Publié le par Emma

Nul n'est sans savoir que le berceau de la religion chrétienne se trouve aux Etats-unis ( et son épicentre, à n'importe quel endroit où se trouve Bush). Les Américains qui ont le don de transformer n'importe quoi en or -sonnant et trébuchant- ont trouver la recette pour exploiter le filon "religion". La dernière grande trouvaille est une version non dissimulée de comment-se-faire-du-frique-sur-le-dos-des-extremistes-religieux : la nativité (the story of Nativity).

L'histoire est simple mais pourtant est au coeur du fondement du christianisme. Tout le monde connait la suite. Avec des mots comme Nazareth, archange Gabriel, Marie, Jospeh, comment ne pas pousser le peuple américain au cinéma voir "l'enfant qui changera l'histoire de l'humanité". Acteurs inconnus, réalisatrice montante, superproduction et gros budget. Que de sacrifice pour amener au grand publique le voyage le plus connu d'entre tous.

La feinte n'est pourtant pas bien loin. Derrière ses airs de films innocents pour publique avertis, la nativité est avant tout commercial, comme tout ce qui se fait aujourd'hui. La machine infernale, lancée avec le monde de Narnia (rappelez vous, le lion est Dieu, la sorcière le Diable et les enfants doivent sauver le royaume) s'intensifie. Narnia et ses 1,8 millions de spectateurs américains (23 000 pour la Nativité à la même époque) avait créé une tempête médiatique. Le film veritable métaphore religieuse avait bénéficié d'un soutien sans précédent de la communauté chrétienne (80% des américains). Certains pasteurs proposaient même de diffuser l'église durant la messe pour sensibiliser le jeune publique avec une nouvelle approche. On est tout de même bien loin de Happy Feet.

Ce n'est certainement pas le Vatican qui contestera ces méthodes. Il en a même fait son pain bénit. Une semaine avant sa sortie, la Nativité a été présentée en avant première mondiale au Vatican. Benoit XVI n'était pas présent mais a délégué les plus hautes autoritées de l'état. Une prière, écrite par l'archiprêtre de la Basilique du Vatican, a même été prononcée juste avant la séance.

La rélisatrice Catherine Hardwicke (Thirteen, Lords of Dogtown) estime qu'elle étaiy "détinée" à faire ce film. Peut-être a-t-elle recue comme Zidane et Marie la visite de quelqu'un qui lui a annoncé une grande nouvelle. Entre Show et Religion, une nouvelle ère débarque à Hollywood. Le spectacle est poussé jusqu'au bout. Peut-être un jour verra-t-on appraître Jésus Christ superstar sur nos ecran LCD, un peu à la facon de Dogma. Il devrait monter un groupe de rock, les artistes décédés vendent bien mieux que les vivants. Regardez Elvis...

Publié dans Cinéma

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C
Je vois que tu as décidé de mettre le paquet dans la mise en ligne de nouveaux articles. J'ai une seule chose à dire: Bravo. Merci Emma de nous donner un petit peu de lecture. Je te remercie d'ailleurs de participer activement aux commentaires de mon blog. Je pense très prochainement faire un article à ton sujet étant donné ta forte contribution au bien être de mon cher et tendre blog. Allez courage pour la suite, je crois bien que "tu tiens le bon bout" comme on dit chez nous.
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